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  1. Mes entretiens, comme d’autres recherches), ont montré que le « beau travail » devrait, idéalement, s’exprimer à travers plusieurs dimensions, imbriquées les unes dans les autres : esthétique (c’est agréable à regarder, propre, rangé), ludique (quand il peut y avoir une compétition amicale pour réaliser le plus bel-ouvrage, le plus impressionnant), pratique (ça fonctionne mieux, plus longtemps), sociale (on pense à ceux qui auront à monter la pièce défectueuse ou aux clients, à l’image qu’ils vont avoir de nous), revendicative (car on attend qu’il soit reconnu, y compris financièrement) et sanitaire (préserver a minima la force de travail et la santé contre l’usure, les accidents). Malheureusement, l’organisation du travail, les cadences imposées, les décisions prises dans la méconnaissance de la réalité des ateliers, empêchent trop souvent ce beau travail et conduisent à une pénibilité à la fois physique et psychique.

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    Un ouvrier professionnel devenu ingénieur maison aux moteurs électriques me disait à propos d’un des directeurs de l’usine :

    « Il voit la ligne bleu-horizon des Vosges, mais il ne voit pas le travail qui est à ses pieds. »
    https://theconversation.com/le-beau-t...-ouvriere-trop-souvent-oubliee-173446
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  2. -
    https://www.hbrfrance.fr/chroniques-e...e-psychologique-rime-avec-performance
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  3. cette politique est à double tranchant. D'une part parce qu'elle nie la logique inhérente aux rapports professionnels : la subordination et le « rapport de domination ». D'autre part parce qu'elle « place l’individu professionnel sur un registre émotionnel et narcissique » et installe un système dans lequel « les difficultés peuvent atteindre profondément l’estime de soi ».

    ***

    "C’est de la survie, il faut être au top. Moi pour rester premier, je ne prenais pas mes pauses déjeuner."

    Pire, les salariés sont forcés d’élaborer des stratégies complexes, voire parfois frauduleuses au regard des procédures internes, pour tenter de maintenir leur niveau de salaire d’un mois sur l’autre. Pour toucher les primes durablement, il faut « sacrifier soit sa santé, soit son éthique professionnelle », tranche l’expert. Or « devoir aller à l’encontre de ses valeurs dans le cadre du travail est source de risques graves pour la santé mentale ».

    "On me demande de prendre 60 appels par jour en respectant toutes les règles, mais ceux qui ne les respectent pas, eux, ils ont la prime, ils ont atteint techniquement l’objectif."
    https://www.politis.fr/articles/2018/...-vire-a-la-detresse-generalisee-39794
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  4. -
    https://www.franceculture.fr/emission...-terre/les-dangers-du-zele-au-travail
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